CKD-Rein : 1er lauréat de l’appel à projets « Cohortes »

Auteur /Etablissement :
Madame Valérie Pécresse, Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, et Monsieur René Ricol, Commissaire Général à l'Investissement, ont dévoilé le 25 janvier 2011 les 10 projets retenus sur les 44 déposés dans le cadre de l'appel à projets "Cohortes". Le projet CKD-Rein (Chronic Kidney Disease) est lauréat de cette première vague avec un financement alloué de 4 088 460 euros. L'excellence du projet a amené le jury de l'Agence Nationale de la Recherche à classer la cohorte CDK-Rein en première place de cette sélection.

Madame Valérie Pécresse, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, et Monsieur René Ricol, Commissaire Général à l’Investissement, ont dévoilé le 25 janvier 2011 les 10 projets retenus sur les 44 déposés dans le cadre de l’appel à projets « Cohortes ». Le projet CKD-Rein (Chronic Kidney Disease) est lauréat de cette première vague avec un financement alloué de 4 088 460 euros. L’excellence du projet a amené le jury de l’Agence Nationale de la Recherche à classer la cohorte CDK-Rein en première place de cette sélection.

Ce projet est porté par le Docteur Bénédicte Stengel (Université Paris Sud) et associe différentes structures (les CHU et Universités d’Amiens, Bordeaux 2, Lyon 1, Lyon 3 et Nancy, l’INSERM, l’Agence de Biomédecine, le Centre National de Génotypage, la Biobanque de Picardie et Arbor Research).

Le Centre Hospitalier Universitaire Amiens-Picardie et l’Université de Picardie Jules Verne participent de façon active à ce projet grâce à l’implication du Professeur Ziad Massy (directeur de l’unité INSERM – ERI 12) comme coordinateur associé du projet pour la région nord-ouest et comme président du futur Conseil Scientifique, et grâce à l’implication de la Biobanque de Picardie qui va centraliser l’ensemble des échantillons biologiques de l’étude.

La cohorte CKD-Rein est la première grande étude de cohorte menée en France sur un échantillon représentatif de 3600 patients avec une maladie rénale chronique suivis en néphrologie. Elle a pour but d’étudier l’impact d’un ensemble de facteurs psychosociaux, environnementaux et génétiques, et leurs interactions sur le pronostic de la maladie et ses complications. A terme, ces études à grande échelle permettront d’optimiser les politiques de santé publique et les pratiques médicales, et de positionner la France au meilleur niveau international.

Inscrit dans l’action « Santé et Biotechnologies », l’appel à projets « Cohortes » lancé dans le cadre du Grand Emprunt est doté de 200 millions d’euros. Il assurera le financement de la constitution et du suivi des 10 cohortes primées sur une période de 9 à 10 ans.

À lire également

Chiens, poules, lapins : des soignants pas comme les autres 

Depuis quelques mois au sein du CHRU de Nancy, l’Institut de Formation des Aides-Soignants accueille une nouvelle élève pas tout à fait comme les autres. Couverte de poils et possédant de grandes oreilles, Vénus, une chienne cavalier King Charles, est formée dans l’établissement pour soutenir émotionnellement les étudiants. Une approche qui existe par ailleurs dans divers services hospitaliers.

CHU Healthtech Connexion Day : une édition lilloise qui a attiré plus de 1000 participants

Le 2 décembre dernier avait lieu à Lille la 3e édition du CHU Healthtech Connexion Day. A l’heure où 88% des CHU déclarent collaborer avec des start-ups, PME ou grands groupes, cet événement, organisé par la Conférence des Directeurs Généraux de CHU et France Biotech, a permis de montrer à près de 1000 personnes les synergies actuelles et futures au service de la santé des patients. Une édition riche et multi-scènes qui a participé à définitivement installer un rendez-vous et dont nous vous proposons un aperçu photographique.

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.