Les garçons ne naissent pas forcément dans les choux et les filles pas forcément dans les fleurs : Voici l’accroche originale pour la campagne de don de sperme organisée par le Centre d’Etude et de Conservation des Oeufs et du Sperme (CECOS)des Hospices Civils de Lyon.
Le don de sperme est peu connu du grand public mais reste pour certains couples touchés par l’infertilité masculine, le seul espoir d’avoir un enfant. Aux Hospices Civils de Lyon, le CECOS connaît des difficultés assez « classiques » pour recruter des donneurs, malgré une communication de longue date.
Pudeur, peur du geste, fantasmes associés à ce don, tabous autour de la sexualité. rendent cette démarche difficile et le discours qui l’accompagne subtile, d’autant qu’il s’adresse à une large cible indifférenciée : les hommes de moins de 45 ans et leur conjointe.
A l’occasion de son emménagement dans de nouveaux locaux, l’équipe du CECOS de Lyon et la Direction de la communication des HCL ont conduit, en 2007, un travail de réflexion pour doper la notoriété de ce service hospitalier et contribuer à l’augmentation du nombre de donneurs. La collaboration d’enseignants et d’étudiants du GRESEC (laboratoire d’études de l’Institut de la communication et des Médias de Grenoble) a permis d’étudier le contexte de ce don particulier et de dégager trois axes de communication prioritaires : la notoriété du CECOS, l’information sur le don lui-même et sur l’infertilité. Actuellement, la notoriété du CEGOS et du don sont déclinés dans une campagne de communication globale : flyers, affiches, relations presse, contacts avec la médecine de ville, achat d’espace dans les quotidiens, diapositive dans le métro.
Clin d’oeil léger, ce nouveau visuel interpelle le passant. L’impact de cette campagne sera mesuré même si, en la matière, l’évaluation ne peut qu’être modeste tant sont complexes les paramètres qui motivent le don.