Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Création d’un centre fédératif de prévention et de dépistage

En janvier 2006, un centre fédératif de prévention et de dépistage est né de la réunion de 3 centres : le centre de vaccinations polyvalentes, le centre de lutte antituberculeuse,le centre d'information, de dépistage et diagnostic des infections sexuellement transmissibles. Pour toucher toutes les populations, le centre fédératif travaille en réseau et dispose d'un bus prévention santé. Ces missions qui relevaient initialement du département ont été reprises par le CHU de Nantes ; le conseil général ayant choisi de ne pas poursuivre ces activités, en application de la loi du 13 août 2004 de recentralisation d'actions de santé publique.

En janvier 2006, un centre fédératif de prévention et de dépistage est ainsi né de la réunion de 3 centres : le centre de vaccinations polyvalentes, le centre de lutte antituberculeuse,le centre d’information, de dépistage et diagnostic des infections sexuellement transmissibles. Pour toucher toutes les populations, le centre fédératif travaille en réseau et dispose d’un bus prévention santé.

Le centre de vaccinations polyvalentes (CVP), en lien avec le centre de vaccinations internationales, réalise gratuitement les vaccinations recommandées par le calendrier vaccinal ;

le centre de lutte antituberculeuse (CLAT) qui effectue à titre gratuit le suivi des personnes atteintes de tuberculose ainsi que des enquêtes dans leur entourage, des actions ciblées de dépistage, de vaccination et d’information dans les populations à risques ;

le centre d’information, de dépistage et diagnostic des infections sexuellement transmissibles (Ciddist), en lien avec le centre de dépistage anonyme et gratuit (CDAG), réalise gratuitement des tests de dépistage pour les différentes IST, le VIH et les hépatites virales B et C.

Le CVP et le Ciddist sont situés dans le bâtiment Tourville, à proximité de la consultation Jean Guillon destinée à la prise en charge des personnes en situation de précarité (PASS). Le Clat est dans le dispensaire Jean V. Ces centres départementaux de référence en leur spécialité seront complétés par des antennes à Machecoul, Ancenis, Châteaubriant et Saint-Nazaire.
L’équipe du centre fédératif réunit des médecins, infirmièr(e)s, secrétaires, interprète, un psychologue, une assistante sociale.

Le centre fédératif s’est doté d’un bus prévention santé. En effet « Une grande part des populations ciblées par nos actions concerne les personnes éloignées du soin socialement et /ou géographiquement », explique Marie-Hélène Gouraud, cadre de santé et coordinatrice du centre. Cette unité mobile, aménagée pour pratiquer des consultations, des vaccinations ou du dépistage, peut accueillir jusqu’à huit personnes pour de l’information et des échanges. « Notre but est d’aller à la rencontre des gens pour les inciter par la suite à fréquenter les structures de droit commun».

Les interventions dans tout le département nécessitent un travail en réseau avec l’ensemble des partenaires intervenant en matière de santé auprès de ces populations : les communes, les associations caritatives, les associations de réinsertions sociales et professionnelles … Par ailleurs, des actions d’information sont menées dans les lycées, collèges et également auprès des professionnels de santé ou travailleurs sociaux.

La loi du 13 août 2004 de recentralisation d’actions de santé publique (vaccination, lutte contre la tuberculose et les infections sexuellement transmissibles) donne aux départements la possibilité de conserver ou non tout ou partie de ces missions qui leur incombaient jusqu’alors. Le conseil général de Loire Atlantique ayant choisi, pour sa part, de ne pas poursuivre ces activités, le préfet de Loire-Atlantique a proposé au CHU de Nantes de les reprendre.

Sur le même sujet

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.