En janvier 2006, un centre fédératif de prévention et de dépistage est ainsi né de la réunion de 3 centres : le centre de vaccinations polyvalentes, le centre de lutte antituberculeuse,le centre d’information, de dépistage et diagnostic des infections sexuellement transmissibles. Pour toucher toutes les populations, le centre fédératif travaille en réseau et dispose d’un bus prévention santé.
Le centre de vaccinations polyvalentes (CVP), en lien avec le centre de vaccinations internationales, réalise gratuitement les vaccinations recommandées par le calendrier vaccinal ;
le centre de lutte antituberculeuse (CLAT) qui effectue à titre gratuit le suivi des personnes atteintes de tuberculose ainsi que des enquêtes dans leur entourage, des actions ciblées de dépistage, de vaccination et d’information dans les populations à risques ;
le centre d’information, de dépistage et diagnostic des infections sexuellement transmissibles (Ciddist), en lien avec le centre de dépistage anonyme et gratuit (CDAG), réalise gratuitement des tests de dépistage pour les différentes IST, le VIH et les hépatites virales B et C.
Le CVP et le Ciddist sont situés dans le bâtiment Tourville, à proximité de la consultation Jean Guillon destinée à la prise en charge des personnes en situation de précarité (PASS). Le Clat est dans le dispensaire Jean V. Ces centres départementaux de référence en leur spécialité seront complétés par des antennes à Machecoul, Ancenis, Châteaubriant et Saint-Nazaire.
L’équipe du centre fédératif réunit des médecins, infirmièr(e)s, secrétaires, interprète, un psychologue, une assistante sociale.
Le centre fédératif s’est doté d’un bus prévention santé. En effet « Une grande part des populations ciblées par nos actions concerne les personnes éloignées du soin socialement et /ou géographiquement », explique Marie-Hélène Gouraud, cadre de santé et coordinatrice du centre. Cette unité mobile, aménagée pour pratiquer des consultations, des vaccinations ou du dépistage, peut accueillir jusqu’à huit personnes pour de l’information et des échanges. « Notre but est d’aller à la rencontre des gens pour les inciter par la suite à fréquenter les structures de droit commun».
Les interventions dans tout le département nécessitent un travail en réseau avec l’ensemble des partenaires intervenant en matière de santé auprès de ces populations : les communes, les associations caritatives, les associations de réinsertions sociales et professionnelles … Par ailleurs, des actions d’information sont menées dans les lycées, collèges et également auprès des professionnels de santé ou travailleurs sociaux.
La loi du 13 août 2004 de recentralisation d’actions de santé publique (vaccination, lutte contre la tuberculose et les infections sexuellement transmissibles) donne aux départements la possibilité de conserver ou non tout ou partie de ces missions qui leur incombaient jusqu’alors. Le conseil général de Loire Atlantique ayant choisi, pour sa part, de ne pas poursuivre ces activités, le préfet de Loire-Atlantique a proposé au CHU de Nantes de les reprendre.