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Hôpital : les français toujours attachés à l’institution et à ses valeurs d’accessibilité et d’équité sociale

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A quelques jours de l'inauguration du salon Santé et Autonomie qui succède à Hôpital'Expo, les français confirment leur attachement à un hôpital public accessible "quel que soit son revenu" mais aussi "quel que soit son lieu d'habitation" selon le 10ème baromètre d'opinion réalisé par la Fédération Hospitalière de France et TNS Sofres*. Le principe d'accessibilité géographique est d'autant plus revendiqué que de nombreux territoires souffrent aujourd'hui de désertification médicale.

A quelques jours de l’inauguration du salon Santé et Autonomie qui succède à Hôpital’Expo, les français confirment leur attachement à un hôpital public accessible "quel que soit son revenu" mais aussi "quel que soit son lieu d’habitation" selon le 10ème baromètre d’opinion réalisé par la Fédération Hospitalière de France et TNS Sofres*. Le principe d’accessibilité géographique est d’autant plus revendiqué que de nombreux territoires souffrent aujourd’hui de désertification médicale**.
Si 81% des Français ont une bonne ( 67 %) voire même une très bonne (14 %) image de l’hôpital, cette perception connaît cependant un fléchissement -5 points par rapport à 2012.

La saturation des urgences – souvent dénoncée par les médias- peut expliquer ce repli. En effet, 35% de l’échantillon interrogé se sont rendus aux urgences au cours des 12 derniers mois  et déplorent un délai d’attente souvent long. Pour autant ils reconnaissent la  capacité de ce service  à réaliser rapidement les examens complémentaires, à pallier l’absence de médecin de garde et apprécient ne rien débourser. Quant aux solutions avancées pour lutter contre l’engorgement des urgences, 81% des répondants se disent prêts à « passer d’abord par une maison de garde pour les cas les plus légers ». Ils sont moins convaincus par la propsition de contacter systématiquement le SAMU pour une régulation téléphonique préalable ou par l’exetnesin du tiers-payant aux médecins de garde en ville.

L’enquête montre aussi  que la télémédecine et ses nombreuses applications séduisent de plus en plus de personnes : près des deux tiers (59%) sont déjà « prêts » à recourir à la télésurveillance médicale. Ils sont un peu moins nombreux (53%) à envisager de recourir à cette technique pour prendre un avis complémentaire et faire préciser des informations. Enfin seulement  37% se disent prêts à obtenir un diagnostic de son médecin traitant par téléphone, messagerie ou visioconférence. Mais les nouvelles technologies ne remplaceront pas le colloque singulier d’où la nécessité d’accompagner leur essor par une pédagogie.
En 2011, l’hôpital public réalisait 66% des séjours contre 25% pour le privé à but lucratif et 9% pour pour les établissement de santé privé d’intérêt collectif (Espic).  Au cours de pour près de 7 Français sur 10 (68%) se sont rendus à l’hôpital ( soit plus de 44 millions de personnes) pour visiter un membre de leur entourage (44%) ou pour accompagner un enfant ou un proche (37%) – ou pour eux-mêmes, en consultation, en hospitalisation ou pour un examen (31%).  Quant aux urgences des hôpitaux publics, elles ont enregistré 14 millions de passages soit 83% de l’activité.
*Cette étude a été réalisée du 27 et 30 mars 2013 auprès d’un échantillon de 1.011 personnes s’étant rendues dans un établissement hospitalier au cours de l’année, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, interrogé en face à face.
**5 % de la population se trouve dans un désert médical et ce taux s’aggrave pour les spécialistes tels que gynécologues (54%), pédiatres (20%), ophtalmologistes (13%) – source étude de l’UFC-Que choisir rendue publique le mardi 16 octobre 2012

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