Alternative à l’hospitalisation conventionnelle, l’hospitalisation à domicile néonatale permet au nouveau-né de recevoir à la maison des soins d’une qualité et d’une technicité égales à celles de l’hôpital. Depuis quelques mois, les nouveau-nés dont l’état ne justifie plus le maintien à temps complet dans une unité hospitalière du CHU de Nantes mais requiert cependant des soins médicaux et paramédicaux peuvent être suivis en hospitalisation à domicile (HAD) ! Une souplesse et une proximité appréciées des parents qui préfèrent garder leur bébé à la maison.
Le Dr Marie-Laure Couec (médecin coordonnateur), le Dr Marion Pellerin (médecin référent en néonatalogie), un cadre de santé et des infirmières et puéricultrices collaborent et coordonnent les soins en lien avec les partenaires extrahopitaliers : médecin traitant, Protection maternelle et infantile (PMI), kinésithérapeutes, infirmière libérale, prestataire de service…
Un projet de soins personnalisé
L’admission en HAD, réalisée par le médecin coordonnateur, le cadre de santé et le médecin traitant, nécessite l’accord écrit et l’engagement des parents. L’équipe établit un projet de soins personnalisé pour le nouveau-né. Le domicile des parents doit se situer à moins de 30 km du CHU de Nantes.
Organisation : les soins sont assurés au domicile par une puéricultrice ; l’infirmière effectue un à deux passages par jour ; une permanence des soins est assurée 24h/24 et 7j/7 par la puéricultrice, en lien avec un médecin de néonatalogie; le matériel nécessaire aux soins et les traitements du nouveau-né sont fournis par l’HAD néonatale ; une partie du dossier de soins est laissée à domicile pour les parents et les différents intervenants ; le nouveau-né est revu une fois par semaine en consultation au sein du service de néonatalogie du CHU.
En cas de nécessité, le nouveau-né pourra être réhospitalisé à tout moment.
L’hospitalisation à domicile néonatale est possible en cas
• d’autonomisation alimentaire ;
• de difficultés d’alimentation, soutien de l’allaitement maternel ;
• d’antibiothérapie parentérale ;
• de suivi de nouveau-nés à risque…
Concours de l’internat : la Conférence des doyens de médecine défend une réforme “favorable”
Dans un contexte de polémique suscitée par les nouvelles modalités de choix de spécialités pour les internes en médecine, qui dénoncent une forme d’injustice, la Conférence des doyens de médecine a pris la plume. Dans un communiqué publié le 28 août, celle-ci tente de rassurer en affirmant que “l’équité est bien respectée” et que la baisse actuelle du nombre d’internes n’empêchera pas le fonctionnement global de l’hôpital “d’être bien assuré”.