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Juillet 2010 – 1ère greffe mondiale du visage

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« Le Pr Lantieri réussit la 1ère greffe mondiale du visage » titre le Parisien du 8 juillet. L'intervention s'est déroulée les 26 et 27 juin 2010 et a duré 12 heures ! Le patient âgé de 35 ans souffrait d'une maladie génétique qui lui avait déformé le visage. Il est en bonne santé, il mange, parle, ouvre les yeux et doit se raser la barbe. L'information a été reprise par tous les médias qui saluent l'exploit.

« Le Pr Lantieri réussit la 1ère greffe mondiale du visage » titre le Parisien du 8 juillet. L’intervention s’est déroulée les 26 et 27 juin 2010 et a duré 12 heures ! Le patient âgé de 35 ans souffrait d’une maladie génétique qui lui avait déformé le visage. Il est en bonne santé, il mange, parle, ouvre les yeux et doit se raser la barbe. L’information a été reprise par tous les médias qui saluent l’exploit. Les chroniqueurs précisent que la transplantation effectuée par le Pr Laurent Lantieri du CHU Henri-Mondor comprend les paupières, leurs muscles et les glandes lacrymales – ce qui n’était pas le cas pour la greffe du visage réalisée en avril dernier à l’hôpital Vall d’Hebron à Barcelone. Un rien caustique, Alexandre Duyck, rappelle dans le Journal du Dimanche du 25 juillet 2010 « l’émulation » qui existe entre le Pr Laurent Lantieri et le Pr Bernard Devauchelle. Ce dernier ayant signé la première greffe partielle du visage (triangle nez-lèvres-menton) en juin 2005 sur une jeune femme gravement mutilée par son chien. Le journaliste insiste aussi sur l’expertise des CHU dans ce domaine « sept des treize greffes de la face réalisées à ce jour dans le monde sont françaises »

A la Une aussi les services de chirurgie de 54 hôpitaux menacés de fermeture faute d’activité dont le Journal du dimanche a diffusé la liste le 4 juillet 2010. Dans son article de Marie-Christine Tabet précise que pour maintenir leur service de chirurgie, les hôpitaux devront avoir opéré 1.500 par an entre 2007 et 2009. Un sursis de 16 mois est accordé aux services qui dépassent 70 % de l’objectif (1 050 opérés par an). Ce n’est donc qu’en 2012 que la liste définitive sera connue. Les établissements ont en effet trois ans pour améliorer leur score ou s’associer à un autre établissement. Ce nouveau décret est destiné à « garantir la sécurité des soins », puisque plusieurs rapports pointent le lien entre le volume d’activité et la sécurité des gestes pratiqués ». Pierre Bienvault journaliste à La Croix cite l’exemple d’une coopération en Charente : pour continuer à faire tourner ses blocs opératoires l’hôpital de Ruffec – menacé par le décret gouvernemental – a signé des accords avec le CHU de Poitiers, l’hôpital d’Angoulême et deux cliniques privées. La mise à disposition de chirurgiens expérimentés permet de maintenir la chirurgie ambulatoire en orthopédie, gynécologie, ORL et urologie. Feuilleton à rebondissements, le décret -dont la publication était prévue pour fin juillet- a été reporté « sine die » annonce Laetitia Clavreul dans le Monde du 28 juillet 2010 qui comment « Roselyne Bachelot a décidé de jouer l’apaisement » et note qu’une «mission d’information dans laquelle siègeront un préfet, des élus et des médecins pourra être saisie par le s villes dont le bloc opératoire pose problème.» Il est précisé dans l’article qu’en 2007 – 2009 133 hôpitaux ont enregistré en moyenne moins de 1 500 séjours de chirurgie par an parmi eux plus de 80 hôpitaux comptabilisent moins de 1 050 actes. Des exemples de rapprochement entre services de chirurgie sont cités dont celui de l’hôpital de lavaur (Tarn) avec le CHU de Toulouse. La FHF interrogée sur la question « préfère une démarche territoriale site par site à celle des seuils ». Le Monde complète son dossier par un reportage à Carhaix, où « malgré la fusion avec le CHU de Brest, l’hôpital cherche toujours des médecins. »

A retenir également :
– Le manque de personnel pointé dans Le Parisien du 17 juillet 2010 et dans l’Humanité du 21 juillet 2010 « Soignants au bord de la crise de nerfs à Nantes » onze blocs du CHU sont fermés titre Cécile Rousseau.

– L’influence du net sur l’information santé : «Les hypocondriaques du net» dossier de Jacqueline de Linarès publié dans Le Nouvel Observateur du 22 juillet 2010 ; thème abordé sous un autre angle par Léa Billon dans La Croix du 3 juillet : «Les sites médicaux font tousser les médecins»

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