Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

L’AP-HP à l’honneur au Congrès européen de cardiologie 2019

Auteur /Etablissement :
Avec plus de 350 publications issues de ses équipes, l'AP-HP s'illustre comme un acteur majeur de la recherche au Congrès de la société européenne de cardiologie (ESC 2019) qui s'est tenu du 31 août au 4 septembre 2019 à Paris. Institution parmi les plus innovantes en cardiologie, elle y a présenté ses recherches les plus récentes dans la plupart des spécialités.
Avec plus de 350 publications issues de ses équipes, l’AP-HP s’illustre comme un acteur majeur de la recherche au Congrès de la société européenne de cardiologie (ESC 2019) qui s’est tenu du 31 août au 4 septembre 2019 à Paris. Institution parmi les plus innovantes en cardiologie, elle y a présenté ses recherches les plus récentes dans la plupart des spécialités. 
L’AP-HP assure l’ensemble de la prise en charge cardiologique: médicale, interventionnelle (angioplasties coronaires, rythmologie interventionnelle, pose de valves aortiques par voie percutanée…) et chirurgicale. Elle prend en charge, médicalement ou chirurgicalement,  toutes les maladies cardiaques (cardiopathies ischémiques/ coronaropathies, valvulopathies, troubles du rythme et de la conduction, cardiopathies congénitales, myocardiopathies,  insuffisance cardiaque, maladies rares cardiaques ou à retentissement cardiaque) chez des patients de tous âges, polypathologiques ou non.
Elle dispose de 10 unités de soins intensifs cardiologiques (USIC), de 4 services de chirurgie cardiaque, de 3 services de soins de suite et de réadaptation cardiaque et de centres maladies rares. Chaque année, plus de 150  greffes de cœur y sont par ailleurs réalisées, soit environ 1/3 des greffes en France. 

Le Pr Philippe Gabriel Steg, vice-président chargé de la recherche au sein du directoire de l’AP-HP 

A la pointe de la télémédecine

En matière de pathologies cardiaques, l’AP-HP assure différentes activités de télémédecine. Deux types d’activité s’inscrivent dans le cadre du programme national d’expérimentations de télémédecine pour l’amélioration des parcours en santé (ETAPES): 
> La télésurveillance de défibrillateurs internes et de pacemakers assurée dans six hôpitaux de l’AP-HP (Antoine-Béclère, Bichat, Necker-Enfants malades, Hôpital européen Georges-Pompidou, Henri-Mondor et Pitié-Salpêtrière). Elle consiste à équiper et éduquer les patients, à récupérer et analyser les données, et à traiter les alertes. 
> La télésurveillance des patients insuffisants cardiaques, avec de nouveaux modèles de parcours de soins pour améliorer leur prise en charge. en suivant au quotidien leur prise de poids (via une balance connectée) et l’évaluation de leurs symptômes (via un boîtier proposant un questionnaire). Cette activité a été mise en place au sein des hôpitaux Henri-Mondor et la Pitié-Salpêtrière. 
D’autres activités sont par ailleurs développées en dehors du programme ETAPES: 
> Le télésuivi des patients sous antithrombotiques pour des indications cardiaques est assuré pour l’adulte par le centre de référence et d’éducation des antithrombotiques d’Ile-de-France (CREATIF) à l’hôpital Lariboisière, et pour l’enfant à l’hôpital Necker-Enfants malades.
Un large projet de téléexpertise sur les antithrombotiques à l’échelle régionale est également en cours d’élaboration.
Par ailleurs l’équipe de chirurgie cardiaque de l’hôpital Bichat AP-HP, dirigée par le Pr Patrick Nataf, participe au développement d’un projet de télépréparation de patients à la chirurgie (« e-Prepare ») puis de télésurveillance (« e-Discharge ») permettant un retour plus précoce à domicile et une meilleure continuité avec les différents acteurs de la prise en charge ville (structures de rééducation).

Une institution de référence pour la prise en charge de l’insuffisance cardiaque

L’insuffisance cardiaque (IC) est une maladie chronique multifactorielle dont la prévalence ne cesse d’augmenter et est une des toutes premières causes d’hospitalisation non planifiée. Sa prise en charge a bénéficié d’énormes progrès au cours des deux-trois dernières décennies. L’AP-HP y joue un rôle central en proposant l’intégralité des options thérapeutiques, de la réanimation à l’éducation thérapeutique et la réadaptation à l’effort, et avec certaines activités de recours n’existant pas dans les autres établissements comme:
– la transplantation cardiaque et les dispositifs implantables d’assistance ventriculaire: près de 40% des greffes cardiaques françaises (et 100% de l’activité francilienne) sont réalisés au sein d’un des quatre services de chirurgie de l’AP-HP
– plusieurs centres nationaux de référence pour les cardiomyopathies d’origine génétique.
L’AP-HP et ses médecins ont un rôle moteur dans la recherche et l’innovation dans l’IC en participant activement aux grands essais internationaux sur les nouveaux médicaments, et en initiant et conduisant des projets ambitieux tels que:
– la création de cellules de coordination des soins avec télésurveillance et délégation de compétences, en partenariat avec l’Agence régionale de santé Île-de-France et la Haute autorité de santé
– la redéfinition de l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection normale (phénotypage avec de multiples outils innovants développés par des entreprises franciliennes) 
– la création de scores de risque de cardiomyopathies génétiques 
– la thérapie cellulaire avec patches de cellules souches.
Pour en savoir plus:
Focus des présentations de l’AP-HP à l’ESC 2019

Sur le même sujet

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.