Suite au violent incendie qui s’est déclaré mardi 26 novembre 2017 au Centre hospitalier universitaire de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) et a nécessité l’évacuation de 1.200 personnes, des messages de soutien et de solidarité ont été adressés aux victimes et aux secouristes. La communauté hospitalière française se tient prête à apporter son aide son aide notamment par l’envoi de binômes médecin-infirmier comme le souligne le communiqué de la Conférence des directeurs généraux de CHU diffusé le 30 novembre.
Au nom de l’ensemble des CHU, le Bureau de la conférence des directeurs généraux de CHU adresse un message de profonde solidarité et de soutien aux patients, à leurs familles, aux professionnels du CHU de la Guadeloupe et à tous les hospitaliers et services de secours de l’archipel, dans l’épreuve qu’ils traversent suite à l’incendie qui a ravagé l’établissement.
La Conférence tient à rendre hommage aux professionnels qui ont maîtrisé le feu et permis l’évacuation et la mise en sécurité des malades, sans aucune victime.
Solidaires dans cette situation difficile, les personnels des CHU de métropole se mobilisent pour venir en aide à leurs collègues ultramarins si nécessaire. Dans de nombreux établissements, des binômes médecin-infirmier ont été constitués pour un éventuel départ sur place. Neuf de ces binômes sont dès à présent disponibles dans la région Hauts de France par exemple.
La Conférence des directeurs généraux de CHU exprime également son entier soutien à Pierre Thépot, Directeur Général, au Pr Suzy Duflo, présidente de CME, ainsi qu’à leurs collègues et équipes, souhaitant que l’établissement puisse reprendre au plus vite et au mieux ses activités au service de la population.
Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude
Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.