La Fédération hospitalière de France salue la revalorisation des salaires des «Oubliés du Ségur» mais alerte sur la situation des professionnels des établissements médico-sociaux autonomes.
La Fédération hospitalière de France a signé, le 11 février, un protocole d’accord prévoyant l’extension du complément de traitement indiciaire (CTI) de 183€ à l’ensemble des professionnels exerçant dans des structures rattachées à un établissement de santé ou un EHPAD public. Cette mesure permettra à partir du 1er juin une cohérence d’éligibilité au CTI pour l’ensemble des professionnels d’un même établissement. «Néanmoins, cette mesure positive ne constitue qu’une première étape, estime son président, Frédéric Valletoux. La FHF alerte sur l’inégalité de traitement de quelques 20 000 professionnels des établissements médicosociaux autonomes, en particulier du secteur du handicap, et appelle à ce que les travaux à venir permettent de leur faire bénéficier de cette même revalorisation».
Poursuite des travaux sur le sujet en mars 2021…
Le protocole d’accord prévoit donc la poursuite des travaux de la mission Laforcade sur ce sujet à partir de mars 2021 et la FHF veillera tout particulièrement à ce que le calendrier de travail soit respecté.
«Au regard de l’unité du statut de la fonction publique hospitalière et du fait que les missions exercées par ces professionnels sont les mêmes, que leur établissement constitue une structure rattachée à un EPS ou qu’elle soit autonome, l’extension du CTI à ces établissements nous semble incontournable. En outre, leur exclusion du CTI nuit à l’attractivité et à la capacité de recrutement de ces établissements autonomes», explique la FHF.
Betty Mamane