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Les espaces d’intervention des usagers

L'avènement du concept de démocratie sanitaire dans les années 90 et l'actualisation le 2 mars 2006 de la charte du malade hospitalisé confortent la présence, l'intervention et… le pouvoir des associations d'usagers à l'hôpital. Au CHU de Clermont-Ferrand, où plus de 60 associations de santé interviennent, les bénévoles siègent dans des instances officielles comme le Conseil d'Administration et participent à quatre autres coordinations et commissions. Jean-Pierre Bastard, ex Directeur Général de CHU et actuellement représentant des usagers au Conseil d'Administration au titre de l'Association Visite aux Malades en Etablissements Hospitaliers (VMEH) dresse un état des lieux dans un article publié dans le numéro 8 du journal interne du CHU Chroniques de juin 2006.

L’avènement du concept de démocratie sanitaire dans les années 90 et l’actualisation le 2 mars 2006 de la charte du malade hospitalisé confortent la présence, l’intervention et… le pouvoir des associations d’usagers à l’hôpital. Au CHU de Clermont-Ferrand, où plus de 60 associations de santé interviennent, les bénévoles siègent dans des instances officielles comme le Conseil d’Administration et participent à quatre autres coordinations et commissions. Jean-Pierre Bastard, ex Directeur Général de CHU et actuellement représentant des usagers au Conseil d’Administration au titre de l’Association Visite aux Malades en Etablissements Hospitaliers (VMEH) dresse un état des lieux dans un article publié dans le numéro 8 du journal interne du CHU Chroniques de juin 2006.

Au Conseil d’Administration, 4 représentants des usagers prennent une part active à la définition des orientations stratégiques, à l’évaluation et au contrôle de leur mise en oeuvre.

Différentes instances visent à organiser un partenariat efficace avec les représentants. Certaines sont obligatoires comme la commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge (ex commission de conciliation). Chargée de veiller au respect des droits des usagers, la commission examine les plaintes des malades et fait des propositions pour améliorer les prises en charge.
Des coordinations ont été créées par la Direction Générale comme le comité des usagers dont la vocation est de prendre l’avis des usagers sur certains dossiers présentés par la Direction Générale. D’autres représentations ont été mises en place à l’initiative des associations tel le kiosque associatif qui, après une période d’essoufflement, repart sous le nom d’« espace aide et information – soutien aux malades et à leur famille ». Bientôt une nouvelle instance de concertation réunissant toutes les associations verra le jour. Ce comité sera doté d’une structure légère de quelques membres avec un président coordonnateur et se réunira à son initiative, en assemblée plénière, pour examiner les questions proposées par les différentes associations, afin d’adopter une position commune.

Les associations de malades bénéficient également du soutien de la direction de la clientèle qui intervient en lien avec le Président de la Commission Médicale d’Etablissement.

« C’est une grande chance pour les malades auvergnats et leur famille que de pouvoir disposer d’un aussi riche réseau associatif : (…) associations intervenant pour une grande cause nationale (don d’organes) ou une maladie particulière (maladie orpheline, pathologie spécifique, pathologies dont il faut promouvoir la recherche…), bénévoles oeuvrant directement auprès des hospitalisés (adultes, enfants, des personnes âgées…) ou des associations à vocation générale de défense du consommateur.(…) Mais cette multiplicité est un risque d’inefficacité et de dilution de l’action (…) si les acteurs ne se coordonnent pas » explique Jean-Pierre Bastard. Et l’ancien Directeur Général conclut en rappelant leurs droits et devoirs : « Les responsables associatifs ont certes des droits : ceux de s’exprimer au nom des malades qu’ils représentent et d’être écoutés et si possible entendus(…) mais ils ont aussi des devoirs : ceux de ne pas interférer avec le fonctionnement de l’établissement mais de coopérer avec les équipes médicales et soignantes du CHU, sur toutes les questions d’intérêt général qui débordent le champ spécifique de chacune des associations. »

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