« Marseille santé 2020« , un slogan, un label, un engagement. Celui de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Marseille (AP-HM) qui, dans la perspective de la future métropole Aix-Marseille, tient à affirmer son attractivité sur la scène nationale et internationale et à promouvoir son image et ses valeurs : un hôpital acteur du progrès scientifique et du développement économique, à la fois centre de soins, d’enseignement de recherche et d’innovation et une communauté de soignants empreinte d’un humanisme séculaire, œuvrant chaque jour au service de tout Homme.
L’AP-HM décline ses atouts sous la bannière « Marseille santé 2020 » « Nous avons choisi de mettre en place une stratégie de marque car nous souhaitions plus que tout mettre en relief la véritable nature de l’AP-HM, ses aspirations, ses missions. Faire connaître et promouvoir notre établissement et nos filières d’excellence pour attirer un regard positif sur l’activité hospitalo-universitaire marseillaise. » déclare le Professeur Michel Tsimaratos, Secrétaire Général de la Commission Médicale d’établissement de l’AP-HM (porteur du projet « Marseille santé 2020 ».
Fortes de la dynamique « Marseille santé 2020 » les équipes de l’AP-HM veulent faire de la « santé » une thématique privilégiée du développement territorial.
Excellence, expertise, recours et progrès médical… A l’AP-HM, deuxième pôle français de recherche en biologie santé, les références à une médecine de pointe ne manquent pas avec l’IHU en Maladies infectieuses et tropicales, le gamma knife ou encore les travaux sur la progeria du Pr Nicolas Levy, chef du département de génétique médicale de l’AP-HM, qui ont permis en moins de 10 ans de découvrir les causes génétiques de cette maladie, d’en identifier les mécanismes et de développer un premier traitement.
Innovation encore avec le service d’oncologie multidisciplinaire et innovations thérapeutiques (Hôpital Nord) dirigé par le Pr Fabrice Barlesi engagé dans la recherche clinique et translationnelle sur les tumeurs thoraciques. Il propose aux malades atteints de cancer un accès précoce aux innovations thérapeutiques. Expertise aussi du Centre d’Enseignement et de Recherche Chirurgicale (CERC), dirigé par le Pr Stéphane Berdah, qui a acquis une réputation internationale grâce notamment à la qualité et au savoir-faire des chirurgiens qui enseignent et à son modèle original qui privilégie les apprentissages sur des équipements high tech. Objectif : développer des travaux de recherche et de formation en chirurgie mini invasive vidéo-assistée (cœlioscopie et endoscopie) en digestif, viscéral et urologie. Autre exemple d’environnement de travail multidisciplinaire et innovant, le Centre Européen de Recherche en Imagerie Médicale (CERIMED). Situé sur le campus de la Timone, le site est ouvert aux académiques comme aux industries et travaille au développement et à la validation de nouveaux protocoles et techniques d’imagerie médicale.
L’AP-HM se définit donc par une recherche-innovation très poussée. Mais l’AP-HM c’est avant tout le 1er et le dernier recours pour 1 000 000 de patients accueillis chaque année par 14 000 professionnels. L’AP-HM c’est aussi 28 pôles d’activités médicales répartis dans 4 principaux sites de renom la Timone, l’Hôpital Nord, la Conception et les Hôpitaux Sud modernisés chaque année à hauteur de 110 Millions d’euros d’investissement. Et pour les milliers d’étudiants des filières de soins, l’AP-HM est synonyme de lieu d’apprentissage en lien étroit avec l’université de la Méditerranée.
Enfin l’AP-HM est un acteur essentiel de cohésion sociale et de la lutte contre les inégalités. « Marseille santé 2020 explique ce que nous sommes et ce qui nous porte » poursuit le Pr Michel Tsimaratos. Notre volonté est de permettre à la communauté hospitalière d’être reconnue pour ce qui la rassemble : le respect de l’Homme. Chacun sait qu’à l’hôpital il sera pris en charge quels que soient ses origines, sa religion ou ses moyens financiers. Et plus encore car nous considérons la personne avant le malade, ce qui nous oblige à nous adapter à ses besoins même quand ils ne sont pas liés à son hospitalisation ».
A l’AP-HM la non sélectivité, l’égalité d’accès et la permanence des soins prennent la forme de PASS (Permanences d’Accès aux Soins de Santé) qui garantissent à tous des prises en charge de qualité. Pas de laissés pour compte de la santé à Marseille. L’AP-HM mènent des actions spécifiques auprès des populations les plus fragiles comme les personnes âgées de plus de 70 ans souffrant d’un cancer ou d’hémopathie et examinées en consultations d’oncogériatrie, ou encore les prisonniers en assurant les soins en milieu pénitencier, les personnes sourdes avec son unité d’accueil et de soins spécialisée. Quant à ses urgences, elles reçoivent plus de 200 000 personnes par an. L’AP-HM est le seul établissement sur un large territoire à accueillir les urgences vitales. L’établissement est connu pour son expertise dans le domaine des soins critiques notamment à travers ses services de réanimation. Considérés comme les centres de référence régionaux , ils prennent en charge les patients en détresse vitale, dont la vie ne tient plus qu’à un fil (traumatisés graves, détresse respiratoire aiguë …).
Enfin, l’AP-HM participe à l’accès à l’excellence des soins pour tous en mettant à disposition des radiologues libéraux ses IRM et ses plateaux techniques de dernière génération adaptés aux patients obèses, handicapés.
« Marseille santé 2020 » est une marque déposée par l’AP-HM qui va être déclinée sur tous les supports : affiches, campagnes en interne et en externe, stratégie marketing. Elle viendra aussi soutenir les évènements et les congrès organisés par les médecins de l’AP-HM. 1er évènement sous l’égide de « Marseille santé 2020 », la 1ere journée du « Centre Aorte Timone », le 25 octobre 2014.
Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude
Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.