Tel est le démenti diffusé ce jeudi 10 août, via un communiqué de presse, par Lionel Calenge, Directeur général du CHU de La Réunion. Dans ce document, il est précisé que la dette cumulée du plus jeune des CHU de France s’élève à 242 M€ fin 2016, soit de 2,1 % de son budget, sans emprunts toxiques, ce qui place le CHU au 12ème rang des établissements pour son niveau d’endettement*. Les responsables expliquent aussi pourquoi le CHU emprunte, pour investir dans le progrès technique et le confort hôtelier afin de dispenser des soins de qualité aux patients.
"Contrairement à l’information diffusée par Réunion 1ère, le CHU de La Réunion n’est pas le CHU le plus endetté de France. Comme tous les établissements de santé, le CHU de La Réunion investit pour moderniser son parc immobilier, améliorer les conditions d’accueil et de prise en charge des patients et surtout mettre à niveau son plateau technique biomédical pour répondre aux exigences d’outils d’exploration diagnostique et thérapeutiques modernes et performants.
Cet effort d’investissement permanent se traduit par la définition d’un plan pluriannuel d’investissement (PPI) dont le financement est assuré par l’autofinancement, l’accompagnement financier de l’Etat et le recours à l’emprunt.
Tous les établissements ont ainsi recours à l’emprunt, comme le font les ménages et les entreprises pour répondre à leur besoin de financement long, notamment pour les travaux immobiliers et les équipements. Ainsi, la dette globale cumulée des 32 CHU et CHR français s’établit pour 2016 à près de 11,5milliards d’€.
Le taux d’endettement du CHU devrait être significativement amélioré avec l’aide à l’investissement attendu dans le cadre du dossier COPERMO investissement pour l’opération «Bâtiment central» du CHU Sud. Dans le plan de retour à l’équilibre qui sera présenté en septembre au COPERMO Performance, les arbitrages retenus visent précisément à préserver les capacités d’autofinancement pour poursuivre la nécessaire amélioration de l’offre de soins du CHU à la population de La Réunion."
« La réduction du niveau d’investissement d’un établissement de santé ne peut être la variable d’ajustement de l’équilibre financier. » est-il souligné.
*Données EPRD 2016 – Source Conférence Nationale des Directeurs Généraux de CHU
Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril
Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.