Au tableau d’honneur 2018 des 50 meilleurs hôpitaux, le podium est à nouveau dominé par Toulouse qui reprend la 1ère place à Bordeaux (2e) et Lille se maintient (3e), de même que Strasbourg (4e). Viennent ensuitel’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP) (5e), et les CHU de Nantes (6e), Montpellier (7.e), Grenoble (8 e), Rennes (9e), Nancy (10e), Tours (11e), Rouen (12e), Amiens (13e), Dijon (14e), Clermont-Ferrant (15e), Angers (16e), Caen (17e), Nice (18e), Poitiers (19e), Saint-Etienne(20e)…
Sur les 50 hôpitaux couronnés 38 sont des CHU et des sites hospitalo-universitaires. Rien d’étonnant à cela puisque les CHU correspondent au plus près à la définition du bon hôpital, "un établissement qui possède de bonnes équipes hospitalières, un panel d’activités large, de pointe et les plus courante en médecine comme en chirurgie, qui offre des équipements pointus, travaille vite, renvoie vite vers le domicile ou lieux de convalescence, reçoit malades, familles et visiteurs et leur donne des informations précises et compréhensibles" dixit Jérôme Vincent, co-auteur du dossier.
Pour cette 22ème édition, le Point a analysé 70 pathologies (accouchement, AVC, cancers, chirurgies, hypertension,prothèses, sclérose… ) relevant de 35 spécialités. La méthodologie est désormais bien rodéee. Les journalistes s’appuient sur plusieurs sources : les réponses à leurs questionnaires, les données du programme médicalisé des systèmes d’information (PMSI) 2016. Ils ont aussi consulté les listes de centres de compétences, de référence, l’annuaires de la Fédération européenne des services des urgences mains ou le bilan des activités de prélèvement et de greffe en France (2016) de l’Agence de la biomédecine. Les critères retenus portent sur l’activité, la notoriété, le taux d’ambulatoire, technicité, la spécialisation, l’indice de gravité des cas traités, la durée de séjour et aussi les moyens matériels et humains, présence d’équipements et spécialistes à forte valeur soignante ajoutée.
Le magazine complète son palmarès par une enquête de type consommateurs sur les réponses des Samu de France aux appels téléphoniques. Les résultats révèlent de fortes disparités entre Paris avec seulement 49,8% d’appels décrochés et Nice, Tours qui répondent à 100 % des appels.
Marie-Georges Fayn
Lien vers le Palmarès des hôpitaux
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