En janvier 2014, les trois CHU et les universités de l’intérregion Nord-Ouest (Amiens, Caen et Rouen) ont lancé un appel à projets en vue de la création de Fédérations Hospitalo-Universitaires (FHU). Les dossiers devaient traiter une question scientifique et médicale originale et innovante, répondant à un défi sociétal qui se posera à échéance de 5 à 10 ans, et en cohérence avec les projets des CHU et la politique des Universités. Chaque projet devait aussi rassembler une ou plusieurs équipes de recherche labellisées partenaires ou associées et des industriels.
Les projets retenus
Avec l’appui de d’une expertise internationale, un jury national composé des professeurs Yves Agid, Patrick Berche, Jean-François Dhainaut (Président) et Norbert-Claude Gorin, a retenu 3 projets sur les 7 déposés :
Génomique des cancers et des maladies neurologiques
Centre Normand de médecine génomique et de médecine personnalisée (NGP), porté par le Professeur Thierry Frébourg, qui concerne l’optimisation du diagnostic, la prévention et le traitement de cancers et de maladies neurologiques en relation avec les variations génétiques individuelles.
Chirurgie régénérative de la tête et du cou
Projet Surface porté par le Professeur Bernard Devauchelle.
Maladies cardiovasculaires dégénératives
Marqueurs précoces du remodelage cardiovasculaire au cours des valvulopathies et de l’insuffisance cardiaque REMOD – VHF, porté par le Professeur Hélène Eltchaninoff
Ces projets originaux intègrent la recherche, l’enseignement et les soins. Ils seront soutenus financièrement pour une durée de 5 ans par les CHU et les universités.
Cette démarche a été menée au travers du groupement de coopération sanitaire G4 et en partenariat avec l’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé (AVIESAN).
Pour plus d’information se rapprocher de Cécile ANNEQUIN, Chargée de mission G4, 03.20.44.41.47 – cecile.annequin@chru-lille.fr
Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude
Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.