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Sondage #Présidentielle2017 : la santé, un enjeu affirmé pour le vote des Français

77% des Français affirment que les propositions des candidats en matière de santé auront un impact important sur leur vote et 78% d'entre eux estiment que leur système de santé est le meilleur d'Europe. Alors que la campagne présidentielle entre dans le vif du sujet, le Baromètre Santé 360 d'Odoxa pour Orange Healthcare & la MNH pose le poids de la santé dans les enjeux électoraux.

77% des Français affirment que les propositions des candidats en matière de santé auront un impact important sur leur vote et 78% d’entre eux estiment que leur système de santé est le meilleur d’Europe. Alors que la campagne présidentielle entre dans le vif du sujet, le Baromètre Santé 360 d’Odoxa* pour Orange Healthcare & la MNH pose le poids de la santé dans les enjeux électoraux. 
Ce sondage réalisé auprès d’un échantillon représentatif de la population générale, de médecins et de directeurs d’hôpitaux, marque l’attachement des Français à leur système de santé et les préoccupations qui les animent. Il prend aussi le pouls de leurs voisins européens sur la base d’un échantillonnage des populations allemande, britannique, espagnole et italienne*, comparant la perception qu’ils ont de leur système de santé à la nôtre.

Les déremboursements au  cœur des préoccupations
Ce "Baromètre", publié ce lundi 27 février, en partenariat avec France Inter et le Figaro Santé, et avec le concours de la Chaire santé de Sciences Po, montre aussi que les Français sont convaincus de la supériorité de leur système d’assurance maladie. Ils apparaissent du reste majoritairement satisfaits de leurs hôpitaux (86%) bien devant leurs voisins européens (qui ne sont en moyenne 78% dans ce cas). 

Cependant, si les Français rencontrent beaucoup moins de difficulté que la moyenne européenne à se rendre à l’hôpital en cas de problème (17% contre 25%) ou à décrocher un rendez-vous avec un généraliste (20% contre 28%), ils trouvent plus difficile d’obtenir une consultation chez un spécialiste (58% contre 54%).
Pour le reste ils éprouvent le même niveau de difficulté que les autres Européens à faire face aux dépenses maladie non remboursées par la sécurité sociale et/ou leur mutuelle. En tout état de cause, pour tous, la santé constitue donc toujours une attente extrêmement forte à l’égard des pouvoirs publics.
D’accord pour réduire le déficit de l’assurance maladie mais pas à leurs frais
L’enquête a aussi porté sur les grandes réformes souhaitées en matière de santé. Les mesures privilégiées pour réduire le déficit de l’assurance maladie rencontrent pour la plupart l’approbation des Français. A condition qu’elles n’impliquent aucun effort financier de leur part…
Concernant la lutte contre les déserts médicaux, usagers, directeurs d’hôpitaux et médecins s’accordent à dire qu’il y a un problème concernant la répartition des médecins sur le territoire. Mais les médecins refusent une plus grande intervention des pouvoirs publics pour y remédier. En moyenne 7 médecins sur 10 refuseraient, a priori par principe de s’installer en zones rurales ou en banlieues. Mais un médecin sur deux (46% contre 52%) pourrait finalement se laisser convaincre de s’y installer "si les mesures proposées étaient suffisamment incitatives".

Pour ce qui est de la formation des médecins, les Français se montrent "réformateurs"indiquent les conclusions de l’enquête. 85% d’entre eux sont favorables à la mise en place d’un mécanisme de recertification des médecins et 56% sont prêts à consulter auprès d’une infirmière plutôt que d’un médecin. 
Pour une meilleure prise en charge du vieillissement et une santé "connectée"
Largement concernés par la prise en charge du vieillissement, les Français pensent que la santé connectée peut être LA solution, mais que les nouvelles technologies sont encore sous utilisées et méconnues par les médecins et les acteurs de santé. 
De leur côté, les directeurs d’hôpitaux estiment que la prise en charge des personnes âgées constitue le principal défi à relever à l’avenir. Ils sont aussi convaincus que "l’hôpital de demain" pourra jouer un rôle déterminant contre les déserts médicaux.
Betty Mamane
*Sondage réalisé sur un échantillon de 1001 personnes représentatif de la population française, 428 médecins, 190 directeurs d’hôpitaux et 3046 Européens

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