Installée à l’hôpital Rangueil, la Fédération de cardiologie du CHU toulousain redessine son organisation médicale et le découpage de ses unités de soins. Une nouvelle configuration qui contribue au rayonnement de ses équipes aux niveaux national et international.
Répondre aux besoins de santé des patients du territoire et rendre plus lisible l’expertise du CHU de Toulouse dans tous les secteurs de pointe de la cardiologie, telle est l’ambition de ce programme de modernisation.
«La réorganisation a apporté une meilleure visibilité en raison notamment de l’émergence de beaucoup de surspécialités (coronaires et valves, insuffisance cardiaque, réanimation, rythmologie, hypertension artérielle…). Le regroupement favorise la liaison entre médecins et avec le personnel paramédical. Nous maîtrisons mieux les prises en charge, les protocoles, ce qui homogénéise le travail. La Fédération de cardiologie constitue l’autorité de décision. Elle garantit la responsabilité, fait face aux problèmes. C’est cela sa force», se félicite le Pr Didier Carrié.
Des lits supplémentaires et le développement de l’ambulatoire
Les unités d’hospitalisation «cardiologie A» et «cardiologie B», ainsi que le service d’hypertension artérielle, ont fait l’objet d’un nouveau découpage pour une prise en charge des patients par axe de pathologie et une répartition des médecins en fonction de leur compétence et surspécialité.
La restructuration est aussi quantitative en termes de lits et d’ouverture de secteurs, comme l’explique le Professeur Michel Galinier: «Nous avons eu la volonté de créer une unité d’hospitalisation de semaine de 12 lits ouverte du lundi matin au vendredi soir. Depuis le début du mois d’avril, un hôpital de jour mutualisé a ouvert ses portes, destiné à favoriser l’ambulatoire dans nos disciplines. Commune à tout le pôle, elle a une capacité d’une trentaine de lits et est partagée d’une part entre la diabétologie et la nutrition, et d’autre part la médecine vasculaire, l’hypertension artérielle et la cardiologie.»
Première mondiale : Le CHRU de Tours annonce l’administration chez l’homme d’un vaccin nasal contre la COVID-19
Une étape majeure dans le développement du vaccin nasal contre la COVID-19 vient d’être franchie : le CHRU de Tours et l’ANRS – Maladies infectieuses émergentes sont autorisés à débuter l’essai clinique MUCOBOOST. Ce candidat vaccin, administré sous forme de spray nasal et développé par la start-up tourangelle Lovaltech, pourrait révolutionner la prévention des infections respiratoires, positionnant la France comme pionnière dans la vaccination nouvelle génération.