Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Une panne informatique sans impact sur la qualité des soins ni sur l’activité

Auteur /Etablissement :
Vendredi 7 novembre, une panne s’est produite sur des équipements informatiques du CHU de Saint‐ Etienne. L’un des systèmes de stockage des données informatiques de l’établissement a été fortement touché par cette panne, entraînant une instabilité de certains serveurs. Les sécurités techniques existantes, les redondances des installations et les banques de sauvegarde des données du CHU ont permis de restaurer les systèmes pendant le pont du 11 novembre
Vendredi 7 novembre, une panne s’est produite sur des équipements informatiques du CHU de Saint‐ Etienne. L’un des systèmes de stockage des données informatiques de l’établissement a été fortement touché par cette panne, entraînant une instabilité de certains serveurs. Les sécurités techniques existantes, les redondances des installations et les banques de sauvegarde des données du CHU ont permis de restaurer les systèmes pendant le pont du 11 novembre.  
Dans un communiqué en date du 12 novembre, le CHU de Saint-Etienne souligne que ni la qualité des soins ni les délais de prise en charge des patients n’ont été impactés. L’établissement note que la situation a été maîtrisée grâce à l’intervention efficace des équipes informatiques et des entreprises partenaires et grâce aussi au professionnalisme des équipes de soin. Ces dernières ont maintenu maintenir à tout moment la qualité des soins, la continuité du service et les délais normaux de prise en charge des patients, sans modifications. Les patients reçus aux urgences du CHU ont été pris en charge dans les conditions normales tout le week‐ end, et il en va de même dans les services de soins.    
La panne matérielle s’est produite au niveau d’un réseau de stockage de données de l’établissement, dans l’une des salles de serveurs informatiques de l’hôpital Nord. Une partie des ressources informatiques reliées à ces installations ont été progressivement touchées au cours de l’après‐midi et de la soirée. Cette situation a provoqué un ralentissement significatif du réseau informatique et conduit à l’indisponibilité provisoire de certaines applications, parfois à des arrêts volontaires de logiciels afin de faire les réparations nécessaires. 

Des perturbations ont inévitablement été engendrées par cet incident technique car un établissement de soins utilise de nombreux logiciels spécialisés et des volumes importants de données au quotidien : ralentissement des circuits d’information, retour provisoire au « circuit papier » pour certaines fonctions, vérifications techniques, etc.   
la messagerie électronique (e‐ mail) et certaines applications, comme le logiciel de prise de rendez‐vous dans certains secrétariats médicaux ont été ralentis ou suspendus. Le système de transmission informatique des résultats du plateau de biologie a également été touché, toutefois les chaînes d’automates de biologie ont poursuivi leur fonctionnement habituel – un délai supplémentaire a été provisoirement nécessaire pour le rendu des résultats non urgents.  
Par contre, le site internet et l’intranet de l’établissement, comprenant des fonctionnalités métiers permettant la gestion des procédures, l’annuaire informatique ou le système de garde et astreintes, sont restés opérationnels tout au long de l’événement, sans perturbations. 

Une action rapide et efficace 
Un plan de reprise d’activité a été déclenché dès le début de la panne. Les ingénieurs de la direction du système d’information du CHU (DSI) se sont mobilisés vendredi et au cours du week‐ end afin de rétablir les applications touchées, et les sociétés prestataires ont envoyé des équipes spécialisées dans leurs domaines de compétence respectifs pour mener les réparations plus rapidement avec la DSI. 
L’objectif était naturellement de faire au plus vite avant le retour d’une activité plus dense à l’issue du pont. Une information générale a été diffusée à l’ensemble des équipes hospitalières vendredi en fin de journée, en particulier concernant la transmission des résultats des examens de biologie, avec une règle de précaution : priorisation de l’envoi des examens urgents, maîtrise des prescriptions complémentaires. 
Un retour progressif à la normale   
Les ressources informatiques de diffusion des résultats du plateau de biologie ont été restaurées au fur et à mesure de l’intervention technique, permettant un retour à la normale progressif du rendu informatique des examens. La messagerie e‐mail est également redevenue fonctionnelle et les ressources partagées sur les différents serveurs de stockage sont restaurées par étapes grâce aux sauvegardes systématiques qui sont enregistrées automatiquement dans les installations techniques du CHU. L’établissement dispose de plusieurs « salles des machines » informatiques et de nombreuses sécurités destinées à faire face à ce type d’incidents.   
Remerciements
Le CHU tient à saluer le professionnalisme de ses équipes de soin, la mobilisation exemplaire de l’équipe informatiques et des prestataires de l’établissement(*).   Il remercie ses partenaires extérieurs et ses patients pour leur compréhension au cours du week‐end  
L’INFORMATIQUE DU CHU EN QUELQUES CHIFFRES 
120 Tera Octets de données stockées sur le système de stockage en réseau, les équipements étant reliés par des fibres optiques.    
Deux salles informatiques protégées et sous contrôle d’accès à l’hôpital Nord, et une salle à Bellevue au centre informatique.   
3 000 boîtes de messagerie e‐mail 
40 Applications professionnelles majeures   
200 applications diverses   
3800 postes de travail installés 
250 serveurs virtuels   
150 serveurs physiques
7 300 utilisateurs au total, dont :   1 000 utilisateurs simultanés sur les applications médicales 
 250 utilisateurs simultanés sur les applications medico techniques    

Sur le même sujet

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.