La pharmacie dispose donc désormais de 3 robots dotés chacun de 2 bras articulés et de 2 prologs permettant l’entrée en stock automatique des boîtes dans les robots.
Une dispensation sécurisée
Les boîtes de médicaments sont réceptionnées puis chargées sur les prologs, tapis roulants qui les conduisent devant des lecteurs optiques qui mesurent et identifient chaque boîte grâce à son code datamatrix. Elles sont rangées à l’intérieur des robots par 2 bras articulés en fonction de leur taille et de leur fréquence de sorties. Les boîtes volumineuses ou lourdes (10 % des boites) sont déposées par l’opérateur sur un tapis roulant accessible par la façade du robot puis prises en charge par les bras articulés.
Chaque matin, à 8 heures, les demandes de service sont analysées par un préparateur en pharmacie hospitalière (PPH) puis lancées dans les robots selon le planning défini avec chaque service. Les bras articulés vont chercher les boîtes, qui sont acheminées à l’aide de tapis roulant jusqu’aux bacs identifiés par service. Les opérateurs robot prélèvent, à l’aide d’une liste, les blisters dans les boîtes, lorsque la dotation est inférieure à la quantité de la boîte, puis rentrent la boite en façade en indiquant la quantité restante. Le bac est transmis à la zone hors gabarit stockant les produits trop volumineux pour être gérés par les robots, pour être complété par un PPH. Les bons d’urgence sont analysés au fil de l’eau par un PPH, puis lancés en priorité dans les robots en identifiant une sortie spécifique des boîtes pour les services de Bretonneau et Clocheville, et une sortie directe au guichet de Trousseau.
La mise en place de ces robots permet d’actualiser les organisations, de sécuriser l’activité, un gain de surface, une diminution de la pénibilité des tâches, d’affecter les préparateurs de Bretonneau et Clocheville à des nouvelles activités adaptées à leurs compétences, et de dégager du temps pharmacien pour renforcer l’activité de pharmacie clinique (validation des prescriptions dans les services de soins…). Enfin, l’automatisation permet le développement de la pharmacie clinique, par le redéploiement partiel de moyens. Les trois automates achetés sont adaptés aux besoins actuels et à l’évolution prévisible de l’activité, notamment dans le cadre du groupement hospitalier de territoire.
Les dispensations spécifiques, la traçabilité et le suivi des médicaments coûteux restent assurés par les pharmacies de site.
Chiffres clés 2018
– 528.000 euros pour 3 robots et 23.300 euros de coût de maintenance annuelle ; – 50.000 boîtes stockées pour une capacité globale de 70.000 boîtes ;- 1.410 médicaments gérés dans le robot (165 médicaments non gérés par le robot);- 2.500 à 5.000 boîtes rangées par jour ;- 1.500 à 1.800 lignes de demandes traitées par jour ;- 2.000 à 5.000 boîtes délivrées par jour ;- 170 à 250 bons d’urgence traités par jour ;