Cancer, 2012 verra l’arrivée du TED-TDM en Antilles-Guyane

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Le Professeur Hervé Azaloux, chef de service de médecine nucléaire du CHU de Fort de France a de bonnes raisons de se réjouir : le TEP-TDM (tomographe par émission de positons couplé à un tomodensitomètre) sera installé sur le site de l'hôpital Clarac d'ici 3 ou 4 ans. Il aura fallu batailler 6 ans et monter 3 projets avant d'obtenir l'aval de l'Etat pour le financement. Aujourd'hui les engagements sont fermes grâce à la mobilisation de la direction.

Le Professeur Hervé Azaloux, chef de service de médecine nucléaire du CHU de Fort de France a de bonnes raisons de se réjouir : le TEP-TDM (tomographe par émission de positons couplé à un tomodensitomètre) sera installé sur le site de l’hôpital Clarac d’ici 3 ou 4 ans. Il aura fallu batailler 6 ans et monter 3 projets avant d’obtenir l’aval de l’Etat pour le financement. Aujourd’hui les engagements sont fermes grâce à la mobilisation de la direction.

Le TEP-TDM du CHU de Fort-de-France : seul appareil pour les Antilles Guyane
« Nous sommes la dernière région de France à avoir obtenu une autorisation » explique le Pr Azaloux. Le prix du TEP-TDM reste un obstacle pour les établissements. En effet, le coût d’acquisition, d’installation et de fonctionnement représentent un investissement global de 12 millions dont: 5 millions pour l’achat. A cela il faut ajouter la construction d’un espace dédié de 1 000 m² et la formation des personnels.
Le financement est assuré à 80% par le CHU, par le biais de l’Agence Française de Développement (AFD) et du Fonds européen de développement régional (FEDER)
Pour rentabiliser l’investissement, le TEP-TDM sera mutualisé avec la Guadeloupe qui aura accès à cet équipement pour traiter ses patients.

L’intérêt du TEP-TDM dans le diagnostic et le traitement des cancers
Le TEP-TDM est utilisé aux différents stades de la maladie. Au moment du diagnostic, le TEP-TDM localise avec précision les cellules cancéreuses et d’éventuelles métastases ce qui réduit le risque de toucher les tissus sains lors des traitements. Il aide surtout à évaluer l’extension de la maladie lors du diagnostic initial.
Durant le traitement, il permet d’apprécier la réaction des cellules malignes au traitement et plus tard, il pourra détecter une récidive.
Un plus pour le malade à qui il évite de subir un trop grand nombre d’examens réduisant son exposition aux rayonnements électromagnétiques ou de résonance magnétiques. Son usage limite aussi le nombre d’examens invasifs : endoscopie, radiologie interventionnelle.
Mais l’usage de cette technologie est onéreux. Les examens devront être pratiqués à bon escient. Pour s’en assurer, toute utilisation sera validée en réunion de concertation pluridisciplinaire. Déjà, les équipes étudient la possibilité d’étendre ses applications aux traitements de patients en cardiologie ou en neurologie.

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