En février 2014, un nouveau neurostimulateur a été implanté pour la première fois sur une patiente à l’hôpital Rangueil. Deux semaines après, la malade a pu passer une imagerie par résonance magnétique (IRM) corps entier. L’examen s’est déroulé dans les conditions classiques avec une qualité d’image particulièrement satisfaisante. Une innovation en France car jusqu’à présent les patients porteurs d’un neurostimuleur ne pouvaient bénéficier d’une IRM.
En février 2014, un nouveau neurostimulateur a été implanté pour la première fois sur une patiente à l’hôpital Rangueil. Deux semaines après, la malade a pu passer une imagerie par résonance magnétique (IRM) corps entier. L’examen s’est déroulé dans les conditions classiques avec une qualité d’image particulièrement satisfaisante. Une innovation en France car jusqu’à présent les patients porteurs d’un neurostimuleur ne pouvaient bénéficier d’une IRM.
La seule solution résidait dans l’explantation du neurostimulateur car il y avait risque de surchauffe, du fait de la puissance des aimants de l’IRM, et de brûlure de la moelle épinière pour le patient.
La seule solution résidait dans l’explantation du neurostimulateur car il y avait risque de surchauffe, du fait de la puissance des aimants de l’IRM, et de brûlure de la moelle épinière pour le patient.
Une avancée qui concerne les 2 000 personnes souffrant de douleurs chroniques rebelles aux traitements médicamenteux qui bénéficient chaque année en France d’un traitement par neurostimulation.
Qu’est-ce qu’un neurostimulateur ?
Appelé également « système de stimulation médullaire », le neurostimulateur est à la neurochirurgie ce que le pacemaker est à la cardiologie. Une « pile », placée sous la peau et reliée à des électrodes, envoie de légères impulsions électriques dans la moelle épinière afin d’empêcher l’information douloureuse d’atteindre le cerveau.
Un nouveau neurostimulateur compatible avec l’IRM
Le Docteur Sylvain Fowo, neurochirurgien au CHU de Toulouse (service de neurochirurgie du Pr Jean-Christophe Sol – hôpital Pierre-Paul Riquet), est le premier chirurgien en France à avoir implanté un dispositif de neurostimulation compatible IRM, accompagné de ses électrodes également compatibles IRM. Il s’agit d’un système de neurostimulation, conforme aux normes européennes pour les IRM corps entier dans certaines conditions.
Cette technologie « SureScan® » redéfinit les possibilités d’imagerie de diagnostic pour les patients traités par neurostimulation pour une douleur chronique. Désormais, à l’égal des autres, ils bénéficient des mêmes offres diagnostiques, que ce soit les cancers, les maladies du système nerveux, etc… Ce nouveau système de neurostimulation intègre des améliorations par rapport aux dispositifs existants, ainsi que des électrodes spécialement conçues pour réduire, voire éliminer les risques liés à l’environnement de l’appareil IRM.
*L’IRM utilise des champs magnétiques puissants et des impulsions de radiofréquence pour créer des images des structures qui se trouvent à l’intérieur du corps. Sa technologie est supérieure à la radiographie ou la tomodensitométrie pour ce qui est de détecter et visualiser les anomalies des tissus mous. L’IRM fournit des images très détaillées de leurs organes internes, de leurs vaisseaux sanguins, de leurs muscles, de leurs articulations, de tumeurs, de zones infectées, etc…