Avant d’initier la certification conjointe de ses 20 membres, le GHT Loire a lancé la procédure dite de certification synchronisée, ce lundi 9 octobre 2017. Une première en France pour un GHT ayant un CHU comme établissement support, Saint-Etienne en l’occurrence. Le GHT Loire innove aussi en créant un site internet dédié au GHT avec accès sécurisé des patients à leurs examens et autres documents de santé.
Une politique qualité et sécurité des soins affirmée et adoptée par les 20 établissements.
La gouvernance du GHT Loire, le plus important en nombre d’établissements membres, a souhaité mettre en avant dès sa création l’impératif de qualité et d’amélioration continue. Cet objectif est repris en tant qu’axe transversal dans le Projet Médical Partagé approuvé par l’Agence Régionale de Santé le 5 octobre dernier. Dès novembre 2016, une politique qualité commune a également été rédigée et adoptée par l’ensemble des établissements. Elle se concrétise aujourd’hui par un engagement collectif dans la démarche de certification conjointe.
La qualité en 4 thématiques
Les groupes de travail associant médecins, soignants et qualiticiens se sont réunis à partir de la fin d’année 2016 pour proposer une « boîte à outils » commune sur 4 thématiques :
• Management de la Qualité et Gestion des Risques
• Identitovigilance
• Hygiène et Risque Infectieux
• Droits des patients
Ces 4 thématiques communes ont été présentées aux experts-visiteurs et à la Direction de la certification de la HAS ce 9 octobre.
Une plateforme numérique pour faciliter les échanges entre équipes
Le travail de ces groupes s’appuie sur des moyens communs : espace numérique partagé mais aussi une « hotline qualité » dont la modération est assurée par l’équipe de la Direction qualité du CHU.
Vers une certification conjointe
La certification synchronisée prévoit un calendrier de visite resserré entre octobre 2017 et avril 2018, pour les 8 établissements du GHT en attente de la V2014. Il s’agit de créer une dynamique et une émulation autour d’une préparation commune. Le CHU de Saint-Etienne, établissement support du GHT, sera le premier de la liste.
Après ce tour de piste inédit, la certification conjointe sera programmée à horizon 2021. Elle consistera en une visite simultanée des 19 établissements du GHT Loire soumis à certification, mais également à une préparation et des résultats communs.
Rappel – la visite de certification : une obligation pour tous les établissements de santé
Tous les 4 ans, chaque établissement de santé public ou privé reçoit la visite d’experts de la Haute Autorité de Santé pour une évaluation obligatoire de nombreux processus de prises en charge ou d’activités supports aux soins. L’objectif de la visite est de porter une appréciation indépendante sur la qualité des prestations des établissements de santé en France. La visite est conclue par un rapport cotant l’établissement sur une échelle allant de A à E.
Lors de sa dernière visite de suivi en 2015, le CHU de Saint-Etienne avait obtenu la levée de toutes les réserves et de toutes les recommandations faites par la HAS.
www.ghtloire.fr
Les 20 établissements du GHT Loire se sont dotés d’un site web pour un accès rapide et ciblé à leur information. Les patients trouveront les renseignements les filières de prise en charge et les parcours de soin ainsi qu’un lien vers le portail web monGHTLoire.fr qui met à leur disposition et de manière sécurisée les résultats des examens de biologie, les comptes-rendus d’hospitalisation et bientôt il leur sera possible de prendre rendez-vous à partir de cette plateforme. Les professionnels de santé retrouveront l’offre de soins des établissements ainsi que les espaces collaboratifs.
Le GHT Loire, le plus important des GHT de France en nombre d’établissements
Le GHT Loire regroupe 20 établissements, le CHU de St Etienne, structure pivot, 5 CH, 1 institut spécialisé en cancérologie et 13 Hôpitaux de proximité. S’étendant de Roanne à Annonay, le périmètre du GHT a été défini en tenant compte des bassins de population, au total 820 000 habitants, et du réseau de transport ce qui explique le rattachement des hôpitaux de l’Ouest du Rhône et du Nord de l’Ardèche.