Fièvre, courbatures, céphalées…Le vaccin très attendu d’AstraZeneca présente des effets secondaires annoncés et sans gravité mais qui peuvent entraîner un arrêt de travail. Pour éviter trop d’absences simultanées du personnel de soin, l’Agence nationale de sécurité du médicament préconise d’échelonner la vaccination dans les établissements.
Alors que la vaccination du personnel hospitalier a commencé le 6 février avec le produit d’AstraZeneca, l’ANSM a pointé lors de son point hebdomadaire du 11 février la réception de «149 déclarations de pharmacovigilance mentionnant des syndromes grippaux souvent de fortes intensités (fièvre élevée, courbatures ou céphalées)». La plupart de ces cas ont été recensés chez des agents de soins, âgés en moyenne de 34 ans. L’Agence précise du reste qu’à ce jour, «il n’y a pas eu de déclarations équivalentes dans d’autres pays».
Une information a été adressée à l’ensemble des établissements de santé avec la recommandation d’une vaccination échelonnée du personnel d’un même service ou d’une même équipe, afin d’éviter trop d’absences simultanées et de prendre ainsi le risque de perturber le système de santé.
Plusieurs hôpitaux auraient déjà suspendu l’utilisation de ce nouveau vaccin, à l’instar du centre hospitalier de Saint-Lô dans la Manche.
Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril
Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.