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Maladies cardiovasculaires : un laboratoire d’echographie de pointe à Nantes

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Une population âgée, des besoins d'échographie cardiaque toujours plus nombreux et complexes. Pour répondre à une demande croissante, le CHU de Nantes et l’institut du thorax viennent d'inaugurer un laboratoire de pointe en échographie cardiaque et vasculaire, un outil puissant au service du diagnostic, de la recherche et de l'innovation. La hausse d'activité oblige aussi à former des professionnels au nouveau métier de technicien d’échographie cardiaque.
Une population âgée, des besoins d’échographie cardiaque toujours plus nombreux et complexes. Pour répondre à une demande croissante, le CHU de Nantes et l’institut du thorax viennent d’inaugurer un laboratoire de pointe en échographie cardiaque et vasculaire, un outil puissant au service du diagnostic, de la recherche et de l’innovation. La hausse d’activité oblige aussi à former des professionnels au nouveau métier de technicien d’échographie cardiaque
6 salles dédiées à l’échographie cardiaque et vasculaire et 4 appareils d’échographie complémentaires délocalisés en cardiologie, en hôpital de jour, sur le plateau technique  interventionnel et à l’Hôtel-Dieu. Le laboratoire d’échographie cardiaque et vasculaire du CHU de Nantes a déployé un réseau interne avec les services cliniques les plusl sollicités que sont la pneumologie, la neurologie et l’endocrinologie. À terme, ce réseau d’images sera étendu aux urgences et les réanimations et déployé sur les différents sites du CHU de Nantes.
Cette organisation s’avère particulièrement utile pour les patients en situation de menace vitale ou présentant une pathologie complexe telles que l’endocardite infectieuse, l’insuffisance cardiaque, les valvulopathies ou l’hypertension artérielle pulmonaire… 
De nouvelles techniques d’examen qui bénéficient aux patients
Les échographistes du CHU de Nantes ont développé de nouvelles techniques d’imagerie échographique telles que l’imagerie 3D, l’analyse des déformations myocardiques, ou encore l’échocardiographie de stress à l’effort avec analyse des gaz expirés réalisée dans seulement quelques centres au monde. Également appelé « échographie cardiaque d’effort métabolique », ce nouveau test d’effort, pratiqué en seconde intention, permet de combiner une échographie cardiaque, un test d’effort et l’analyse des gaz expirés, fournissant ainsi au médecin de multiples informations complémentaires décisives pour la prise en charge de certains patients.
Un nouveau métier : technicien d’échographie cardiaque
Pour faire face à la hausse d’activité,  une infirmière a choisi voici 3 ans, de se former au métier de technicienne d’échographie cardiaque. Aujourd’hui, elle réalise en moyenne 1 000 examens par an, sous la responsabilité d’un cardiologue, validant en France un modèle importé des pays anglo-saxons. Résultats : les délais d’attente pour un examen sont réduits de même que les durées d’hospitalisation, et l’équipe prépare sereinement le virage ambulatoire.
Cette initiative bénéficie de l’appui du Ministère de la Santé et de l’Agence Régionale de Santé des Pays de la Loire. 
Une banque de données unique pour la compréhension des maladies 
Les images d’échographie alliées aux informations médicales recueillies dans le cadre des protocoles de recherche clinique sont un atout remarquable pour la compréhension des mécanismes responsables de l’apparition et de l’évolution des maladies.
Dans le cas du prolapsus valvulaire mitral, dysfonctionnement d’une valve cardiaque qui touche 2 à 5% de la population mondiale, l’institut du thorax* dispose de l’ADN et des échographies de plus de 1 000 patients. A l’institut du thorax, l’équipe de Jean-Jacques Schott**, reconnue à l’international pour ses découvertes génétiques sur le prolapsus valvulaire mitral, s’appuie sur l’analyse des dossiers et des prélèvements pour mieux comprendre la relation génotype-phénotype de la maladie et proposer un traitement plus ciblé aux malades.

*services de cardiologie et de chirurgie cardiaque du CHU de Nantes et unité mixte de recherche Inserm UMR1087/CNRS UMR 6291
**directeur de recherche Inserm

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