"Retrouver le plaisir de manger en famille et la satisfaction de cuisiner un repas adapté et savoureux" Ainsi pourrait se résumer l’objectif de l’atelier cuisine thérapeutique pour les enfants atteints de mucoviscidose. A l’écoute des parents confrontés aux difficultés de préparer des repas appétissants tout en tenant compte du régime de leur enfant, l’équipe du Centre de Ressources et de Compétences pour la Mucoviscidose (CRCM) pédiatrique du CHRU de Lille organise une 1ère matinée sur le thème « le plaisir de manger », le samedi 12 décembre 2015, de 9h30 à 12h00.
Lors de cette rencontre, les parents des enfants suivis pour une mucoviscidose pourront à la fois mettre « la main à la pâte » lors d’un atelier cuisine sur les collations salées et sucrées, et partager leurs « trucs et astuces » au cours d’un temps d’échanges centré sur la sensorialité.
Aux côtés des parents, l’équipe pluridisciplinaire du CRCM composée de diététicienne, infirmière, psychologue et orthophoniste co-élaborera des recettes. L’enjeu : arriver à concilier une alimentation à la fois adaptée à la pathologie et aux recommandations nutritionnelles tout en respectant les goûts et préférences des enfants afin qu’ils puissent trouver ou retrouver le plaisir de la table. Cet atelier offrira également aux parents un espace d’échanges sur les difficultés du quotidien et sur les stratégies que chacun a su déployer pour les dépasser.
La mucoviscidose est une maladie génétique qui touche principalement les voies respiratoires et le système digestif. Pour assurer et conserver un bon état nutritionnel, les patients doivent avoir une alimentation équilibrée et souvent hypercalorique. Cet objectif alimentaire peut être difficile à atteindre chez les enfants présentant des troubles de l’oralité et/ou du comportement alimentaire souvent favorisés par une hospitalisation en période néonatale, des douleurs abdominales, des infections bronchiques répétées…
Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude
Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.