C’est un sourire symbolique de près de 9 000 km de long, qui relie depuis le début du mois d’avril, le CHU de Nancy et l’hôpital de Viêt Tri au Nord Ouest de Hanoï : à la fois symbole de la coopération internationale entre des équipes médicales et soignantes et illustration des vrais sourires des enfants opérés sur place d’une fente labio-maxillo- palatine qui déformait leur bouche.
C’est parce qu’ils ont pris sur leurs congés personnels, que 6 soignants du service de chirurgie de maxillo-faciale et plastique et du service d’anesthésie et réanimation chirurgicale du CHU de Nancy, emmenés par le Pr Etienne Simon, ont pu mettre leurs compétences et leur technique au service de 25 enfants vietnamiens âgés de 5 mois à 16 ans.
Rainer Lukner et Christiane Giorgi, médecins anesthésistes, Virginie Emser, chirurgien dentiste, Karine Crivelli, infirmière de bloc opératoire de l’établissement nancéien et Julien Davrou, assistant en chirurgie maxillo-faciale à Amiens et ancien interne de Nancy, ont réalisé 3 interventions par jour durant les deux semaines de leur séjour auxquelles se sont ajoutées les consultations préalables et la formation de leurs homologues sur place.
Le service de chirurgie maxillo-faciale du CHU de Nancy est l’un des 12 centres de compétence reconnu au niveau national pour ce type d’intervention. Les 13 000 € qui ont permis de financer le voyage et l’hébergement de l’équipe du CHU ont été rassemblés par l’association « Fleur blanche » grâce à l’organisation en Lorraine d’une cueillette collective de fleurs ayant poussé sur ses semis.
Concours de l’internat : la Conférence des doyens de médecine défend une réforme “favorable”
Dans un contexte de polémique suscitée par les nouvelles modalités de choix de spécialités pour les internes en médecine, qui dénoncent une forme d’injustice, la Conférence des doyens de médecine a pris la plume. Dans un communiqué publié le 28 août, celle-ci tente de rassurer en affirmant que “l’équité est bien respectée” et que la baisse actuelle du nombre d’internes n’empêchera pas le fonctionnement global de l’hôpital “d’être bien assuré”.