Les équipes du CHU de Saint-Etienne ont pratiqué 78 transplantations rénales en 2013, un nombre important, encore jamais atteint par l’établissement. A son actif également le plus faible taux d’échecs à 1 an de France : 1%. Activité exercée exclusivement dans les CHU, la transplantation rénale, traitement de référence de l’insuffisance rénale au stade terminal, consiste à greffer un rein sain chez le receveur au rein défaillant. Alternative à la dialyse périodique, la transplantation rénale améliore de manière très significative la qualité de vie des malades.
En 2013, le Service de Néphrologie Dialyse Transplantation Rénale, en étroite collaboration avec la coordination des prélèvements d’organes et le service de chirurgie cardio-vasculaire, a réalisé 78 transplantations rénales (sur un total de 3 069 greffes de rein réalisé en France en 2013*, soit 2.5% des transplantations), portant à un total de 1 705 le nombre de transplantations réalisées, depuis 1979, date du début de l’activité au CHU de Saint-Etienne.
La greffe de rein mobilise plus de 400 professionnels du CHU, répartis dans plusieurs équipes ayant chacune une fonction distincte. L’équipe de la coordination des prélèvements d’organe joue un rôle clé dans le recensement des donneurs et l’organisation des prélèvements, au CHU et dans les hôpitaux voisins, en collaboration avec les services de réanimation. Le service d’urologie apporte ses compétence en coelioscopie pour promouvoir encore davantage cette activité.
L’activité de prélèvement de rein a également atteint son plus fort niveau au CHU en 2013, à hauteur de 36 prélèvements, dont 27 réalisés sur donneurs en état de mort cérébrale et 9 sur donneurs vivants apparentés, comme le leur permet la Loi de Bioéthique.
Les patients transplantés vivent dans la région stéphanoise et pour certains y suivent des dialyses , tandis que d’autres sont adressés au CHU de Saint-Etienne par les hôpitaux de Lyon, Bourg en Bresse, Valence ou Nîmes. En effet, l’expertise chirurgicale de l’équipe du service cardio-vasculaire permet de réaliser ces transplantations chez des receveurs présentant des complications sur le plan vasculaire.
Au-delà de ces données quantitatives, les résultats de qualité de la prise en charge sont bons également. Le taux de greffons fonctionnels est de 70% à 10 ans. La dernière évaluation de l’Agence de la Biomédecine a crédité le CHU de Saint Etienne, parmi toutes les équipes françaises, du plus faible taux d’échecs à 1 an.
*Selon les chiffres préliminaires de l’agence de biomédecine.