Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Salle hybride « Cœur Poumons » : 3 en 1

Bloc opératoire, site de cardiologie interventionnelle, unité de radiologie interventionnelle, la salle hybride est tout cela à la fois. Sa particularité : combiner le diagnostic et le traitement de patients souffrant de maladies cardiaques, de rétrécissement aortique ou de troubles du rythme cardiaque. Dans cet espace high tech situé au bloc opératoire « Chirurgie Thoracique et Cardio Vasculaire » (CTCV) de l’hôpital Arnaud de Villeneuve au CHU de Montpellier, les équipes réalisent en toute sécurité des gestes complexes, à haut risque pour le patient. Si besoin est, la salle est convertie en un véritable bloc de chirurgie cardiaque. Un tel équipement représente un investissement de 4,5 M€.

Bloc opératoire, site de cardiologie interventionnelle, unité de radiologie interventionnelle, la salle hybride est tout cela à la fois. Sa particularité : combiner le diagnostic et le traitement de patients souffrant de maladies cardiaques, de rétrécissement aortique ou de troubles du rythme cardiaque. Dans cet espace high tech situé au bloc opératoire « Chirurgie Thoracique et Cardio Vasculaire » (CTCV) de l’hôpital Arnaud de Villeneuve au CHU de Montpellier, les équipes réalisent en toute sécurité des gestes complexes, à haut risque pour le patient. Si besoin est, la salle est convertie en un véritable bloc de chirurgie cardiaque. Un tel équipement représente un investissement de 4,5 M€.
Une salle hybride interventionnelle de pointe
Le mot hybride désigne l’association d’actes réalisés par voie percutanée, c’est à dire par les vaisseaux sans ouverture du thorax, et d’actes chirurgicaux, raison pour laquelle cette salle se trouve au bloc opératoire. Les opérateurs apprécient sa qualité optimale d’imagerie. Quant aux patients, ils évoluent dans un environnement plus sûr avec une réduction des doses d’irradiation.
Les pathologies soignées dans la salle hybride cœur poumon
Le traitement de valvulopathies cardiaques par voie percutanée : technique du TAVI qui permet de traiter les rétrécissements de la valve aortique sans chirurgie, mais aussi le traitement des pathologies de la valve mitrale sans chirurgie (Mitraclip notamment) et bientôt le traitement des pathologies de la tricuspide.
– Le traitement percutané de certaines cardiopathies congénitales de l’adulte : fermeture de cloison entre les oreillettes du coeur après AVC, fermeture de communication inter auriculaire, cardiopathies complexes non opérables ou déjà opérées, embolisations diverses…
En rythmologie (troubles du rythme cardiaque), on citera la réalisation de procédures interventionnelles complexes comme les ablations de tachycardie en particulier la fibrillation atriale et les troubles du rythme ventriculaires, le développement d’approches mixtes endovasculaires et chirurgicales mini-invasives simultanées, les fermetures d’auricule gauche et les extractions de sondes de pacemakers et de défibrillateurs cardiaques grâce à un laser innovant.
–  En chirurgie vasculaire, la salle permet le traitement de toutes les pathologies artérielles par voie endovasculaire, et en particulier la pose d’endoprothèses branchées et fenêtrées, technique innovante pour traiter les lésions complexes de l’aorte thoracique et thoraco-abdominale (anévrysmes, dissections et ruptures traumatiques), donnant ainsi au CHU de Montpellier le label de second AORTIC CENTER français avec le CHU de Lille.
Cette salle facilite les protocoles de recherche universitaire et les évaluations de traitements innovants. A Montpellier, les  multiples projets de recherche en cardiologie ou pathologies vasculaires préfigurent les soins de demain pour les patients les plus fragiles.
Plus de 80 soignants évoluent dans cet univers 
La salle hybride accueille plusieurs spécialités médicales : chirurgiens vasculaires (3 médecins du CHU), cardiologues (6 médecins du CHU), radiologue (1 médecin du CHU). Interviennent également les infirmiers de blocs opératoires (IBODE) du Bloc CTCV, l’ensemble des infirmiers anesthésistes (IADE) et les aide-soignants de l’équipe du Bloc. A ce jour, 8 infirmières ont été spécifiquement formées sur les procédures de cardiologie Interventionnelle Concernant les Manipulateurs en Electro Radiologie Médicale du Département d’Imagerie d’Arnaud De Villeneuve, 4 d’entre eux sont déjà formés et d’autres sont en cours de formation dans un groupe de compétences. Il faut également compter les perfusionnistes (5 pers.) qui peuvent aussi y intervenir en cas de chirurgie de conversion. Enfin, 10 postes de soignants ont été créés au CHU de Montpellier pour permettre l’ouverture de cette salle.
Ces professionnels sont placés sous la responsabilité de Mme Isabelle DJABRI, cadre de santé IBODE du Bloc CTCV. 
Une salle hybride à vocation territoriale
Cet équipement, à vocation régionale, s’intègre dans un projet de coopération territoriale. En effet, étant donné son haut niveau de technicité, elle est utilisée pour certaines procédures spécifiques en partage avec d’autres établissements : la Clinique Saint-Pierre (Perpignan), l’Hôpital de Perpignan, la Clinique des Franciscaines (Nîmes) et le CHU de Nîmes.

Quelques chiffres

En 2017, il y a eu 854 procédures réalisées dans cette salle :
– 483 poses de TAVI
– 258 procédures de Chirurgie Vasculaire – EndoVasculaire,
– 113 procédures de Cardiologie Interventionnelle non TAVI (Rythmologie, Mitraclip, fermeture CIA, fermeture d’auricule, FOP,…).
Cette nouvelle salle hybride a demandé la construction d’une extension du bloc opératoire. Les travaux ont débuté en juillet 2015 pour une ouverture en Aout 2016 et ont nécessité un investissement de 4,5 millions d’euros : 2,53 millions d’euros pour les travaux, 1,65 millions d’euros pour les équipements biomédicaux et 297 000 € pour le mobilier et l’informatique.

Sur le même sujet

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.