Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Réhabilitation améliorée après chirurgie: Nancy, référent pour la RAAC sur le Grand Est

Dans le cadre de la démarche de développement de la Réhabilitation Améliorée Après Chirurgie (RAAC) orchestrée par l’ARS Grand-Est, le service de Chirurgie digestive, hépatobiliaire, endocrinienne et cancérologique du CHRU de Nancy a été retenu comme l’un des deux référents, aux côtés des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, en chirurgie digestive pour la région Grand Est.
Dans le cadre de la démarche de développement de la Réhabilitation Améliorée Après Chirurgie (RAAC) orchestrée par l’ARS Grand-Est, le service de Chirurgie digestive, hépatobiliaire, endocrinienne et cancérologique du CHRU de Nancy a été retenu comme l’un des deux référents, aux côtés des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, en chirurgie digestive pour la région Grand Est.
La réhabilitation améliorée après chirurgie (RAAC) consiste à proposer aux patients un ensemble de mesures avant, pendant et après l’opération, destinées à réduire l’agression et le stress liés au geste chirurgical et à améliorer la récupération du patient. En novembre 2018, le CHRU de Nancy a obtenu le label GRACe (Groupe francophone de réhabilitation améliorée après chirurgie) soulignant son engagement à proposer aux patients des prises en charges optimales. 

5 services candidats de la Grande Région

Le rôle du service référent nommé par l’ARS consiste à encadrer sur une année, 5 services candidats de la Grande Région souhaitant développer la RAAC au sein de leur établissement. Il mettra ainsi à disposition l’ensemble de son savoir-faire, ses compétences et connaissances en matière de parcours de soins, protocoles cliniques, préparation du patient avant l’hospitalisation, suivi après la sortie d’hospitalisation, astuces pratico-pratiques – techniques, organisation, implication des équipes et pilotage, etc. L’ARS accompagne 24 services de chirurgie du Grand Est pour développer cette pratique. 

Echanges d’expériences et plans d’actions

Le 28 mai 2019, le CHRU de Nancy a accueilli une première journée d’échanges et un retour d’expériences sur cette procédure dans le but de présenter l’historique de la démarche, le parcours de soins et l’organisation, le protocole d’anesthésie et de chirurgie, l’évaluation et les résultats de la RAAC, en présence des équipes de chirurgie digestive des CH de Remiremont, Verdun, Haguenau, de la clinique Sainte-Barbe et de la clinique Saint-François à Strasbourg. La prochaine étape aura lieu au mois de septembre pour une mise en commun des plans d’actions. Le service Chirurgie digestive, hépatobiliaire, endocrinienne et cancérologique référent du CHRU de Nancy pourra ainsi faire bénéficier de son expérience aux candidats. 

L’équipe référente RAAC du CHRU de Nancy: 

Pr Adeline Germain (chirurgien digestif)
Nathalie Viel (cadre supérieure de santé)
Romuald Zadra (cadre de santé apprenant), Sandra Crepin (cadre de santé)
Emilie Hergalant (infirmière diplômée d’Etat coordination RAAC)
 Pr Claude Meistelman (anesthésiste)
Dr Julien Birckener (anesthésiste)
Michèle Bronner (directrice adjointe) 

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Violences : fin de l’omerta à l’hôpital

La semaine dernière, la Conférence des Doyens de facultés de médecine a publié un communiqué de presse co-signé avec l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris (APHP), annonçant un engagement commun dans la lutte contre les violences au travail. Une déclaration qui fait suite aux récentes accusations de violences morales et sexuelles de Karine Lacombe à l’encontre du médecin urgentiste Patrick Pelloux.

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.