Le Centre hospitalier universitaire de Poitiers est composé de 5 sites, Poitiers-Milétrie, Châtellerault, Loudun, Lusignan et Montmorillon, constituant ainsi un établissement de santé public unique sur le département de la Vienne, pour l’offre de soins en médecine-chirurgie-obstétrique.
Le CHU de Poitiers assure une mission de proximité pour les habitants des villes de Poitiers, Châtellerault, Loudun, Lusignan et Montmorillon ainsi que de leur agglomération. Il exerce également une mission d’appel régional et de recours pour les 450 000 habitants de la Vienne et les 1,8 million d’habitants du Poitou-Charentes, notamment en cardiologie, en cancérologie, en gériatrie, en neurochirurgie, en pédiatrie, en biologie et en imagerie. Ces activités font aussi l’objet de coopérations interrégionales avec les autres hôpitaux universitaires du grand Ouest.
Le CHU de Poitiers assure également une mission d’enseignement. Son site de Poitiers compte neuf instituts de formation, réunis au sein d’une coordination, afin de former les professionnels du paramédical : cadres de santé, infirmiers anesthésistes, manipulateurs d’électroradiologie médicale, infirmiers, ergothérapeutes masseurs-kinésithérapeutes, aides-soignants, ambulanciers, assistants de régulation médicale. Le CHU de Poitiers collabore également étroitement avec la faculté de médecine et de pharmacie et l’école de sages-femmes de l’Université de Poitiers.
Dans le domaine de la recherche, l’établissement est organisé autour de différentes structures permettant l’animation, le contrôle, et la promotion de la recherche clinique.
2 rue de la Milétrie
BP 577
86021 POITIERS cedex
Directeur de la communication :
Stéphan MARET
05 49 44 47 47
communication@chu-poitiers.fr
Président du conseil de surveillance :
Léonore MONCOND’HUY
Directrice générale, présidente du directoire :
Anne COSTA
Président de la commission médicale d’établissement, Vice-président du directoire :
Professeur Pierre CORBI
Directeur de l’unité de formation et de recherche (UFR) de médecine et de pharmacie :
Professeur Marc PACCALIN
Le mois dernier, le CHU de Poitiers s’est doté du nouveau robot chirurgical Da Vinci X. Une technologie qui permet à plusieurs de ses services de multiplier le nombre d’opérations mais également de développer de nouvelles perspectives pour certaines spécialités.
Le 30 mai dernier, le CHU de Poitiers célébrait l’ouverture de la 30e édition de l’événement automobile 500 Ferrari contre le cancer, organisé tous les ans par l’association Sport et Collection et le Rotary Club Sud-Vienne, au profit de la recherche contre le cancer. Une manifestation devenue une tradition, et qui accueille depuis 1995 quinze à vingt mille personnes. En l’espace de quelques jours, plus d’un millier de véhicules de prestige ont ainsi été réunis.
Pour la première fois en France, un neurostimulateur doté d’intelligence artificielle a été implanté au CHU de Poitiers. Une innovation qui promet d’améliorer le quotidien des patients souffrant de douleurs lombaires chroniques réfractaires.
Mercredi dernier, Jean-Pierre Doury, président de Sport et Collection, a remis un chèque de 220 000 euros à Anne Costa, directrice générale du CHU de Poitiers en faveur de la recherche contre le cancer.
Président de la Conférence des directeurs généraux de 2015 à 2018, Jean-Pierre Dewitte a veillé au rayonnement du CHU de Poitiers durant vingt et un ans. Cette exception dans la haute fonction publique hospitalière fait de lui l’un des rares managers hospitaliers à avoir assumé sur le long terme la responsabilité et les conséquences de ses décisions. Pour RESEAU CHU, il revient sur un parcours jalonné de challenges extraordinaires et d’investissements stratégiques.
Troisième de France* mais première implantée dans un CHU pour la réalisation d’examens cliniques en complément de l’activité de recherche, l’IRM 7 Tesla de Poitiers sera utilisée pour mieux caractériser les anomalies détectées en neurologie (épilepsie chez les jeunes, affections touchant les noyaux gris centraux, l’Alzheimer, gliomes), ostéo-articulaire (maladies arthrosiques, notamment l’étude de l’altération des cartilages) ou encore pour l’identification précoce de la spondylarthrite ankylosante. Cette machine à ultra haut champ fournit davantage d’informations et des images anatomiques d’une précision inframillimétrique, supérieures en qualité à celles délivrées jusque là par des IRM classiques.
Jeudi 14 novembre 2019, en cette journée de mobilisation nationale pour « Sauver l’hôpital », Jean-Pierre Dewitte, directeur général du CHU de Poitiers s’exprime sur ce mouvement d’une ampleur inédite.
Un patient souffrant de myélome multiple, un cancer de la moelle osseuse, a été traité par immunothérapie à base de CAR-T cells au CHU de Poitiers, le 3 juin 2019 ; seuls 8 patients avaient reçus ce traitement en France à ce stade. Ce traitement innovant, très efficace pour lutter contre les formes graves de plusieurs cancers consiste à modifier génétiquement, en laboratoire, certaines cellules de l’immunité appelées les lymphocytes T, afin de les munir d’un récepteur, le CAR (chimeric antigen receptor), pour traquer les cellules cancéreuses et les détruire. Le CHU de Poitiers compte parmi les trois centres en France ayant participé à des essais thérapeutiques et donc autorisés à réaliser les CAR T-cells* dans le myélome multiple. Aujourd’hui six autres patients de toute la France sont inclus dans cet essai clinique de phase 2. Grâce à ce traitement, ils pourraient voir leur espérance de vie prolongée de plus de 2 ans.
Le CHU de Poitiers et le groupe hospitalier Nord-Vienne ont mis en place une direction commune en novembre 2018 avec l’objectif d’un développement de l’offre de soins, en particulier sur le Châtelleraudais et le Loudunais. Depuis, les deux établissements ont élaboré leur projet médical. Le CHU de Poitiers a présenté en janvier dernier son projet d’établissement 2019-2023 et le groupe hospitalier Nord-Vienne a adopté son projet médical avant l’été. Ces évolutions nécessitent le recrutement de professionnels de santé.
En visite ce lundi 2 septembre 2019 aux urgences du CHU de Poitiers, pour annoncer une série de mesures destinées à soulager les urgences, Agnès Buzyn a souligné l’exemplarité de l’organisation poitevine. Pour repenser l’organisation des urgences sur-sollicitées et en tension, la ministre des solidarités et de la santé a retenu Poitiers pour « exemplarité dans la gestion du flux des patients ». Le CHU de Poitiers a en effet innové et « anticipé la crise des urgences » en mettant en place un système dit de « bed manager » consistant en la gestion informatique des lits qui se libèrent.